185 mètres de haies vives plantés à Favarge

L’objectif du gouvernement wallon est de planter 4000 kilomètres de haies vives en 2020-2024, soit un mètre par habitant.  Début 2020 nous y avons contribué avec la plantation de 185 mètres de haies vives supplémentaires à Favarge.  Ceux-ci se rajoutent aux 200 mètres de haies vives déjà présent sur site.

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Nous avons pris la liste des espèces indigènes pour la plantation d’une haie vive en région wallonne[i] comme source d’inspiration et opté pour un mélange de plus de 20 espèces différentes.  Parmi les plantes que nous avons planté en plus grand nombre le houx commun, plante locale par excellence.  Le Bois de la Houssière tient son nom du houx commun.

De façon évidente, la haie protège des vents. Le brise-vent le plus efficace est semi-perméable : il « filtre » le vent en le ralentissant.  Un bon brise-vent diminue de 30 à 50 % jusqu’à une distance de 15 fois la hauteur de la haie.  Avec les vieux bâtiments en haut de la colline, cela peut faire une grande différence.

La plantation de haies est une des manières pour sauvegarder la biodiversité.  Les haies vives servent de refuge à une grande diversité d’animaux (oiseaux, petits mammifères, papillons, reptiles, etc.).  La haie joue aussi son rôle comme capteur de carbone et contribue à limiter le réchauffement climatique.  Nous avons aussi pensé aux abeilles.  Les haies fleuries sont essentielles pour les pollinisateurs tout en embellissant le paysage.  Les haies sont considérées comme la « colonne vertébrale » de nos paysages.

Que du bonheur pour les Brainois qui viennent se promener à la campagne à pied ou à vélo (avec le réseau points-nœuds Vhello).

Vous aussi vous pouvez contribuer à sauvegarder la biodiversité.  Rejoignez le Réseau Nature de Natagora, un projet éco-social qui vous donne les outils pour accueillir plus de biodiversité dans votre jardin.

 

#Braine-le-Comte #Natagora  #Biodiversité #vhello

[i] Arrêté ministériel exécutant l’arrêté du Gouvernement wallon du 8 septembre 2016 relatif à l’octroi de subventions pour la plantation d’une haie vive, d’un taillis linéaire, d’un verger et d’alignement d’arbres ainsi que pour l’entretien des arbres têtards  https://wallex.wallonie.be/contents/acts/3/3132/1.html?doc=30202&rev=31775-20744

Notre projet Favarge – 1/25

Blog 1/25 – Prélude au projet de création d’un gite de grande capacité dans les alentours de Bruxelles.

Voici ma première contribution à notre blog au sujet du projet de développement d’un gite de grande capacité dans les alentours de la région Bruxelloise.  Ensemble avec la famille et les amis nous recherchons souvent ce genre de gîte et nous avons constaté que le choix en Belgique est limité.  Notre objectif est qu’il soit opérationnel en 24 mois de temps, soit pour le premier avril 2019.  Chaque mois nous voulons faire le point sur nos progrès, nos difficultés et nos succès.  Curieux de suivre notre parcours?

Commençons par le début.  En février 2016 nous avons décidé d’essayer de développer un gîte de grande capacité dans les alentours de Bruxelles (peu importe la région).   L’idée est d’acheter un bâtiment historique avec de l’espace autour, et de le rénover.  Au fil des mois nous avons visité de nombreux domaines en vente: des fermes, des moulins, des châteaux, des ateliers, des usines, des auberges, etc.

Cela nous amené à Pipaix, Taravisé, Etikhove, Nimy, Froyennes, Beauvechain, Deinze, Bonsecours, Mont Saint-Aubert, Renaix, Fosteau, Peruwelz, et bien d’autres trésors cachés.  Les uns plus beaux et idylliques que les autres.  Nous avons parcouru des milliers de kilomètres dans notre petit pays, et nos connaissances géographiques se sont substantiellement améliorées 😉

La plupart des domaines en vente nécessitent d’importants travaux de rénovation.  Le problème est que la plupart de ces domaines sont trop grands pour une habitation unifamiliale et trop réglementée pour permettre un investissement.  Le sort du Château de Noisy, qui a été démoli en 2016, ne nous étonne plus.  Malheureusement, il y en a beaucoup qui subissent le même sort chaque année.  Même les autorités publiques vendent leur patrimoine vu la difficulté ou l’incapacité de les rénover tout en respectant les règles.  La vente aux enchères du château Ter Linden, à Alost, en mai 2017 en est un exemple d’actualité.

Plusieurs domaines étaient impossibles à rénover: pour la conservation du patrimoine il faut presque tout garder, mais pour répondre aux normes d’efficacité d’énergie il faut refaire tous les murs extérieurs et le toit, pour répondre aux normes de sécurité incendie il faut refaire tous les plafonds et les murs à l’intérieur (sans toucher à la déco), etc.  Le fait que beaucoup de ces domaines sont dans une zone de parc où il est interdit de rajouter un parking, rend la chose encore plus complexe.

Quelques autres critères rendaient la recherche encore plus difficile.  Nous cherchions un domaine:

  • sans bruit de trafic ou industriel,
  • sans voisins rapprochés,
  • dans un beau paysage et jouissant d’une belle vue, et
  • facile d’accès et à moins d’une heure (100 km) de Bruxelles.

Nous avons perdu le compte du nombre de domaines visités et analysés.  Pour un domaine nous avons passé des mois de travaux préparatoires (rencontres avec les autorités et les pompiers, analyse avec architecte et experts divers), et juste avant de pouvoir signer le compromis, un autre acheteur nous a précédé.

Mais nous savions que tôt ou tard nous allions trouver l’idéal.  Le 24 janvier 2017 nous avons visité une ferme en carré à Braine-le-Comte.  Un peu au bout du monde (un chemin sans issue), mais ce fut le coup de cœur.  Sans aucun doute dû en partie aux travaux de rénovation entrepris par les propriétaires.   Après une analyse du domaine, de ses atouts et contraintes, après des rencontres avec les autorités (urbanisme et sécurité incendie), une étude de marché, une visite aux banques, nous nous sommes décidés le 30 mars 2016 et avons signé le compromis de vente.

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Thierry & Apolline